jeudi 27 septembre 2012

Le viol, le procès et l'absurde.



Le Zoo tunisien devrait se débarrasser de son surplus de macaques, cette population n'étant pas régulée part complètement en vrille.  C'est pourquoi il faudrait réduire drastiquement cette population afin de couper cours à leurs excès devenus quotidien. En effet, une tunisienne et son compagnon partis en Safari aux alentours de Gammarth ont croisé 3 de ces malappris. Après les avoir accusé d'atteinte à la pudeur, un de ces 3 chaînons manquants a fait diversion en emmenant le compagnon de la demoiselle un peu plus loin pendant que les 2 autres flics violaient la dignité humaine, un crime odieux et s'apparentant aux meurtres commis par des agents d'un État bananier. Les faits étant ce qu'ils sont, la jeune fille et son compagnon porte plainte et aujourd'hui on en parle. Pour trancher, la justice si soucieuse des faits  et de leur authenticité a décidé de suivre la séquentialité hypothétique des évènements. D'abord on établi s'il y a eu atteinte à la pudeur, si la dame et son compagnon se sont adonnés aux plaisirs de cette vie en public. Puis, d'établir s'il y a eu viol ou pas.  J'aimerai d'abord comprendre comment cette justice raisonne, comment peut-on tenir compte d'une accusation d'atteinte à la pudeur de la part de flics accusés de viol. Comment cette justice myope peut   faire confiance à leur crédibilité. J'attends l'issu de ce procès et de voir 3 flics derrières les barreaux pour viol et complicité et un couple en détention pour atteinte à la pudeur. A ce moment là je me poserai la question "Comment peut-on croire un témoignage émanent de flics accusés de viol?!", dans ce cas précis je me poserai la question "Que fait ce couple en prison?" et "Qui l'a accusé?... les même flics violeurs!". Face à un tel effondrement de toute relation de cause à effet. Le procès de ce couple est kafkaïen, car on s'y retrouve avec l'éternelle question "Quel est son crime?".  

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