lundi 17 septembre 2012

Diagnostique d'un Etat végétatif

Aujourd'hui et après une année le verdict est tombé. Les médecins sont clairs et certains:
- Médecins: "Monsieur, vous êtes dans un Etat végétatif".
- Je marque un silence, la nouvelle ne m'a pas trop étonné, il faut dire que je m'y attendais et je n'avais pas besoin de rapport d'experts pour en avoir conscience, cependant je ne trouve pas mes mots car je ne trouve pas quelle position prendre devant eux et là je sors mes premiers mots en bégayant : "Je... euh... merci!..." et là merde! je me rends compte que ce n'est pas du tout l'endroit ni le moment de dire merci et d'un coup je me reprends:
(J)   - "Comment ça?! moi dans un Etat végétatif?! Qu'est ce qui vous fait dire ça?"
(M) - "Oui c'est belle et bien vous, cela a commencé avec l'Etat de la victime permanente, où vous n'arrêtiez pas de raconter autour de vous que l'on vous a dénigré, torturé et exilé."
(J)   - "Non mais je rêve! vous me traitez de menteur?!"
(M) - "Calmez vous monsieur, il s'agit d'un Etat de faits."
(J)   - "Que je me calme?!... Allez y, dites moi vite le reste que l'on finisse, vite!"
(M) - "Ainsi depuis le mois d'octobre 2011, vous étiez dans cet Etat. Puis, lassés de vos semblant d'unique victime, vos opposants ont baissé leur vigilance et les profiteurs se sont alliés à vous malgré les différences fondamentales qui vous séparent."
(J)   - "Je n'ai forcé la main à personne et arrêtez de me traiter de menteur! Je vous rappelle que vous êtes des médecins et non pas des juges!"
(M) - "Nous sommes certainement pas des juges mais là, on vous le rappelle encore une fois, il s'agit d'un Etat de faits, cela ne va pas durer longtemps, laissez nous finir.... Ainsi, vous vous êtes offert la belle en profitant de cette nouvelle donne et de ce statut de victime, vous avez profité pour redorer votre blason et là avec cette position de force vous avez sombré dans la mégalomanie très rapidement en traitant tout ceux qui voulaient vous aider, réellement, de groupuscules infinitésimaux. Très vite votre narcissisme est devenu votre objectif. Vous ne vouliez plus résoudre vos réels problèmes, ce que vous partager avec tous les autres. Vous avez profité de votre position pour imposer votre vision sur les autres et dés qu'ils vous tendaient la main vous la rejetiez en les traitant de groupuscules comploteurs."
(J)   - "Que voulez vous dire?! où voulez vous en venir?!"
(M) - "A vous présenter un Etat des faits de l'échec que vous vivez et que vous faites vivre à tous. Nous vous résumons, que jusqu'à présent vous êtes passé de la victime à l'égocentrique. Puis, votre narcissisme croissant a fini par faire surgir vos vices et peurs. En les caressant et faisant leurs éloges vos vices ont adopté la violence comme dialogue. Désormais, ils commencent à vous échapper et la situation est devenue incontrôlable.  A côté vos problèmes réels ne cessent de se tasser en bloquant toute issue. Et puis vos problèmes ont fini par prendre vie et à agir pour vous rappeler qu'ils sont là. Vos problèmes économiques ont fini par prendre le dessus. Ainsi 50 de vos concitoyens fuyant l'emprise de votre Etat sur leurs rêves ont coulé en mer. Il faut dire qu'ils n'ont jamais cessé de le faire et votre Etat ne s'est jamais préoccupé de résoudre la situation. Il faut dire qu'il a perdu le peu de bon sens qu'il lui restait. Ainsi, ses vices ont attaqué une ambassade à cause d'un misérable film. Votre Etat n'a rien pu faire ni voir venir car épuisé et refusant de prendre ses responsabilités a décidé de ne plus agir. Agonisant et dévorer par ses peurs, il a craché 4 balles pour assassiner encore une fois 4 de ces concitoyens. Peut être vous pensez que 4 et 50 font 54 et que cela revient à 50 finalement et qu'un de plus ou de moins cela revient au même. Ce raisonnement nous laisse croire que votre Etat est agonisant et s'invente désormais des réflexions pour fuir encore la responsabilité. Tout cela monsieur nous laisse croire que vous êtes dans un Etat végétatif. "
(J)   - "L'heure est grave! que peut on faire?"
(M) - "L'inciter à prendre la dernière de ses responsabilités, se retirer pour préserver une dernière crédibilité nécessaire à un éventuel rétablissement."

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